Jardin de l’Evêché (GC4YPN3)
Ce jardin de style classique offre un point de vue remarquable sur le chevet de la cathédrale Ste Croix ainsi que sur la façade XVIIIe siècle de l’ancien Evêché. Il est aussi un des lieux où se tient chaque année le festival de jazz d’Orléans.
Horaires d’ouverture
- Printemps : 7h30 à 18h30 – 1er février au dernier dimanche de mars
- Eté : 7h30 à 20h00 – Après le dernier dimanche de mars jusqu’au dernier dimanche de septembre
- Automne : 7h30 à 18h30 – Après le dernier dimanche de septembre jusqu’au 31 octobre
- Hiver : 8h00 à 17h30 – Du 1er novembre au 31 janvier
Un peu d’Histoire
en 1635 que la première pierre du palais épiscopal fut posée. Le jardin qui accompagnait alors le palais était clos de murs, seule une petite ouverture permettait d’accéder directement au chevet de la cathédrale par « la porte de l’Evêque ».
Les multiples plans de la ville des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles représentent ce jardin sous diverses formes dont certaines ne sont qu’effets de styles : jardins potagers aux planches rectangulaires, jardins classiques bordés d’arbres ou encore jardins romantiques…
Il semble pourtant que ce jardin était, déjà au XVIIe siècle, un jardin d’agrément de style classique : « Dans la belle saison, le jardin encadré de charmilles, dessiné à la « Le Nôtre », offrait en bordure du bâtiment ensoleillé des orangers dont la culture en France était récente. De 1646 à 1667, ils étaient soignés par le grand vicaire qui s’était adonné à leur culture… ». (Extrait de l’Evêché d’Orléans par M. l’Abbé Cochard. 1910)
L’orangerie était, semble-t-il, située dans une salle de l’ancienne chapelle qui jouxtait l’Evêché.
En 1905, lors de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, le site revient à la ville. Un nouvel aménagement du jardin se dessine. Les parterres que nous connaissons aujourd’hui prennent place devant le bâtiment devenu bibliothèque. En harmonie avec l’architecture, le jardin n’est que lignes droites et rigueur. Le style classique s’impose et renoue avec le passé. Selon les saisons, de grosses poteries plantées de daturas, cannas ou bananiers agrémentent les allées.
A l’angle nord-est, se trouvent des vestiges de l’ancienne muraille gallo-romaine de Cenabum devenue Orléans ; c’est à cet endroit même que le jardin offre un point de vue remarquable sur le chevet de la cathédrale.
Source : tourisme-orleans.com
La cache
La cache ne se trouve pas aux coordonnées de cette fiche… Normal, c’est une Mystery !
N’oubliez pas votre stylo, elle n’en contient pas.